Le 2 juin 2021, lors de la 22ème édition du Palmarès des Médias Professionnels, Livres Hebdo a remporté le Grand Prix MediaPro de l’année. François ROSSIGNOL, Directeur Marketing et Commercial chez Livres Hebdo, a accepté de revenir sur sa victoire en 5 questions !
François, vous avez remporté le Grand Prix grâce à la refonte complète de votre stratégie : nouveau magazine, lancement de webinars, carte de click & collect, … Pourquoi aviez-vous souhaité présenter votre nouvel écosystème au #PalmaresMediaPro2021 ?
Livres Hebdo est engagé depuis plus de trois ans dans une dynamique de transformation, qui a abouti en 2020. Toutes les dimensions de notre offre ont fait l’objet d’une refonte complète : site et déclinaisons digitales (newsletter et réseaux sociaux), magazines, événements thématiques et événements annuels. Tous les chantiers ont pu aboutir en 2020, présentant ainsi un tout nouveau visage pour Livres Hebdo. La mue est spectaculaire et la réception par nos publics est au rendez-vous (les audiences du site ont doublé par exemple). Nous souhaitions ainsi faire valoir auprès de nos pairs ce virage, qui est un bon exemple de la façon dont une marque média, historiquement ancrée dans son marché, peut évoluer assez radicalement tout en restant fidèle à ses racines.
Vous êtes le lauréat du Grand Prix MediaPro 2021. Qu’est-ce que ça représente pour vous ?
Une grande satisfaction d’avoir pu mener à bien tous ces chantiers et surtout de maintenir notre agenda de transformation malgré le contexte sanitaire, qui nous a obligé à modifier nos méthodes de travail et à faire évoluer « en marchant » le positionnement de certains de nos produits et même à en créer de nouveaux à la faveur des confinements de 2020.
En quoi la situation sanitaire a-t-elle modifié votre façon d’échanger avec vos lecteurs et annonceurs ?
Le marché du livre a vécu difficilement les deux épisodes de confinement l’an dernier. Les librairies n’ayant pas été reconnues comme des commerces essentiels, toute la chaîne du livre s’est « grippée » et il a fallu maintenir le lien avec nos publics (libraires, éditeurs et bibliothécaires). Comme beaucoup de médias, ce sont les supports digitaux qui ont été prépondérants et en particulier le site livreshebdo.fr dont les audiences ont augmenté de façon spectaculaire. Nous avons par ailleurs sensiblement modifié le statut de nos contenus (globalement de nombreux contenus sont devenus gratuits pendant le 1er confinement). Enfin, nous avons proposé de nouveaux contenus adaptés à la « période » (type journal du confinement).
Quelles nouvelles ressources avez-vous dû mobiliser ?
La situation nous a fortement incité à investiguer de nouveaux territoires : les webinaires thématiques pour prolonger en ligne les dossiers montés par la rédaction et les études et sondages en ligne, pour illustrer au plus près les évolutions de notre marché pendant cette période. Globalement, les événements – comme illustration de ces nouveaux points de rencontre que nous avons installé avec nos audiences – sont devenus un enjeu majeur pour Livres Hebdo, au même titre que les supports. Il nous a fallu dans l’intervalle à la fois apprendre à produire et opérer ces événements hybrides et mobiliser également des ressources nouvelles à cet effet.
Cette année, la presse professionnelle a redoublé de créativité et d’agilité. Quels espaces pourrait-elle conquérir d’ici 5 ans ou les défis pourrait-elle relever ?
Enfin, les trajectoires qui ont été esquissées cette année vont conduire à développer pour Livres Hebdo une ligne de produits beaucoup plus consistante à la fois sur les événements (incluant les rendez-vous majeurs de la profession comme les salons sur lesquels Livres Hebdo va se positionner) et sur les contenus audio et vidéos, qui vont inciter Livres Hebdo à renforcer son positionnement de producteur de contenus et d’événements auprès de son marché d’annonceurs. D’un média, Livres Hebdo entend désormais revendiquer la position d’agence de production, ce qui est l’horizon que nous mettons en place dans les deux ans qui viennent.